Chacun d’entre nous aspire à une qualité de vie au travail la mieux adaptée à ses besoins et à ses valeurs.

Nous avons pu démontrer l’influence que peut avoir cette qualité de vie sur l’ambiance dans l’entreprise, les résultats et l’amélioration des relations sociales.

La qualité de vie au travail s’articule autour des différents éléments qui y contribuent comme les revenus, les collègues de travail, les ressources mises à disposition pour faire correctement ses missions. Nous retrouvons dans l’inventaire systémique de qualité de vie au travail ( ISQVT) un ensemble exhaustif des items qui sont abordés pour définir la qualité de vie au travail.

Mais qu’en est-il de la qualité du travail?

En effet nous avons pu constater le mal-être de salariés au regard de la perception qu’ils ont de la qualité de leurs prestations. Chaque salarié a une vision très claire de la qualité de son travail , par les formations qu’ils ont eu sur la manière de travailler, de la manière de régler une machine , de nettoyer un environnement de travail, de préparer des dossiers , de rendre des services administratifs , de répondre à des clients ou à des usagers. Lorsque le salarié sent qu’il ne fait pas le travail comme il considère important de le faire il perd peu à peu le sens de ce qui le motive dans le travail qu’il effectue. Des dossiers traités trop vite, des entretiens de plus en plus nombreux et qui ne permettent plus de faire un suivi ou de dispenser des conseils avisés, des productions plus courtes ou plus rapides qui obligent à de pas prendre en compte des opérations qu’il semblait très importante de réaliser pour la bonne qualité du service rendu. Le salarié dans ces cas en perte de repaire peut souffrir de ce décalage entre ce qu’il pense devoir faire et ce qu’il est obligé de faire en désaccord avec ses valeurs.

La réflexion nous amène à considérer qu’il est difficile de dissocier la qualité de vie au travail et la qualité du travail , car le bien être est la conjugaison de ces deux aspects.

La performance est le lien incontournable entre la qualité de vie et la qualité du travail.

En effet la performance de l’entreprise, ses obligations économiques, ses soucis de rentabilité et de productivité qui en découlent vont contribuer à faire bouger les lignes de la fragile frontière entre qualité de vie, qualité du travail et performance.

La qualité du travail n’est pas vue de la même manière par le salarié, le technicien ou l’opérateur et par les dirigeants, les actionnaires. Il y a besoin d’échanges entre les deux visions pour que la qualité du travail s’il faut modifier des étapes, des règles des fonctionnements en adéquation avec l’économie soit acceptée, discutée,conciliée et non subie.

Nous devons construire au sein des institutions des outils de concertation sur cette thématique essentielle pour permettre à l’entreprise de vivre en harmonie.

L’IEDRS s’appuie sur ces réflexions pour former et conseiller ses clients vers des fonctionnements d’amélioration continue des relations sociales pour que ces méthodes soient pérennes.

Nous vous recommandons l’excellent entretien en copie jointe d’Yves CLOT sur cette thématique

 

interview Y.CLOT

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