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La HAS interroge Yves Clot sur les liens entre santé et travail

istnf.fr | 08.08.2012

La Haute autorité de santé a publié deux vidéos d'Yves Clot, titulaire de la chaire de psychologie du travail au conservatoire National des Arts et Métiers.

Invité à se questionner autour de la visibilité croissante des questions de santé au travail et des liens entre qualité de vie au travail et qualité du travail, le chercheur revient sur un problème, selon lui, profond et durable qui, derrière les questions d'organisation du travail et de management, affecte nombre de travailleurs aujourd'hui: la difficulté à pouvoir se reconnaître dans ce qui est réalisé. On assiste ainsi à un processus de retrait psychologique des salariés, consécutif à un "travail empêché", quand bien même chacun se montre toujours plus actif, voire hyper-actif.

Car l'activité, la course à la rentabilité ne signifient pas efficacité. Pour Yves Clot, celle-ci ne peut pas se définir seulement comme la capacité à réaliser ce que l'on a prévu de réaliser, mais plutôt comme la capacité à pouvoir discuter des objectifs que l'on s'est vu fixer (ou que l'on s'est fixé) et pouvoir en créer en cours de route quand le besoin s'en fait sentir. L'efficacité - autrement dit la qualité du travail, de la performance et de l'acte professionnel - est ainsi directement liée à la qualité de vie et à la santé au travail. "Lorsqu'on n'est pas efficace, on n'est pas bien". Pour le chercheur, la santé au travail n'est ainsi pas nécessairement à protéger des questions d'efficacité: la première découle à l'inverse d'une meilleure prise en compte de la seconde.

Visionnez l'interview d'Yves Clot sur le site de la HAS:

> Q1. Selon vous, pourquoi parle-t-on aujourd'hui autant des problèmes de santé physique et psychologique liés au travail ?
> Q2. Quel lien faites-vous entre qualité de vie au travail et qualité du travail?



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Le Centre des archives du monde du travail est spécialisé dans la conservation et le traitement des archives nées des activités économiques et sociales.
La diversité des organismes qui peuvent verser leurs archives au Centre reflète l’hétérogénéité du monde du travail : entreprises industrielles ou commerciales, publiques ou privées, banques, sociétés d’assurances, organismes professionnels, syndicats, associations, mutuelles, professions libérales.
Le Centre conserve aussi des fonds de particuliers ayant exercé des responsabilités au sein d’entreprises ou organismes professionnels.
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