Alors que le rapport de René DOSIERES pointe du doigt des emplois accordés à des proches de certains députés et élus de la république, Claude BARTOLONE s’est vu reprocher par certains députés la présence de son épouse comme chargée de mission dans son cabinet.
Claude BARTOLONE se défend de cette attaque en démontrant qu’il a choisi sa femme comme collaboratrice car elle démontre de grandes compétences à ce poste.
Force est de constater que pour ce type de mission et en plus dans un cadre de financement public , qu’il est légitime d’interpréter cette nomination comme une décision partiale et avantageuse du fait de la proximité familiale et que cela peut être considéré comme un coup de pouce de la fonction. Dans certaines institutions il est fortement recommandé voir imposé d’éviter ce genre de mélange des genres qui prêtent à interprétation et à suspicion.
Ceci étant il est également légitime de considérer que la compétence de ce collaborateur peut prévaloir bien que la proximité « familiale » puisse être dénoncée.
Éthique et déontologie viennent se bousculer dans de telles prises de fonctions. Dans des entreprises privées il est fréquent de voir des postes pris par des amis ou des membres de la famille surtout dans des organisations familiales. Dans le monde public il est toujours suspicieux de voir des nominations de personnes très proches cela tend à amener des réflexes de prêts d’intention ou d’interprétations légitimes. La communication n’est souvent pas suffisante pour désamorcer la problématique. L’institut tend à faire la promotion du « montrer l’exemple » comme gage incontournable de l’application claire et pertinente de sa politique.