La souffrance au travail dans les hôpitaux publics déjà décriée il y a 3 ans avant la promulgation de la loi BACHELOT continue de faire des dégâts.

Le dernier en date est la démission fracassante du docteur TABOULET chef des urgentistes à l’Hôpital SAINT LOUIS à PARIS. Il a écrit une lettre justifiant son départ : « Je quitte la ‘chefferie’ car je me sens devenir impuissant pour diriger le service. Nos moyens sont trop insuffisants/inadaptés en regard de l’activité qui ne cesse de croître et de se compliquer ». Le mal être est grand il va jusqu’à parler de « Burn Out ». Il fait état d’un nombre d’urgentistes et d’infirmiers « insuffisant », « des gardes de 14-15 heures […] épuisantes et mal payées » et un nombre d’internes qui « décroît ».

L’unique action qui consiste à mandater des psychologues pour permettre aux infirmiers et médecins de s’exprimer sur leur mal être n’est pas suffisant , il y a « Urgence » de mettre en place des diagnostics précis et pertinents pour déterminer des actions concrètes en partenariat avec l’ensemble des acteurs de l’hôpital.

les gains économiques à prévoir ne sont pas uniquement dans la réduction des ressources humaines , il existe aux dires du Professeur GRIMALDI de la SALPETRIERE de nombreuses niches dans la réduction possible des coûts des médicaments……

Nous suggérons la mise en œuvre des indicateurs d’évaluation de la qualité de vie au travail et de la qualité de travail qui sont des outils dynamiques pour entrevoir très rapidement les pistes d’amélioration…..faut-il encore s’en donner les moyens.

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