Les situations de mal-être au travail sont souvent causées par un manque de communication. L’utilisation des outils de collecte d’idées comme le brainstorming favorise des moments d’échange où chaque collaborateur peut s’exprimer et être à l’écoute de ses collègues, tout en créant un climat de confiance.
Dans les situations d’interaction entre collègues, souvent émergent une quantité d’émotions, de freins, d’enjeux de pouvoir, qui peuvent entraîner des dysfonctionnements dans les relations, donc dans la communication. Cela peut rapidement créer des situations de mal être au travail, en entrainant des conflits qui sont source de démotivation et perte d’engagement.
Selon l’enquête nationale « Parlons travail » réalisée en mars dernier par le syndicat CFDT, la souffrance au travail est devenue un élément récurrent dans la vie professionnelle des français : une majorité des personnes interrogées considèrent que leur charge de travail est « excessive » (51%) et une personne sur trois a déjà fait un burn-out. 69% des répondants jugent qu’on leur « fixe plutôt des objectifs intenables », et 42% estiment qu’ils ont un manque de reconnaissance.
Mais, est-ce que les cadres, managers et DRH sont conscients de cette réalité ? Souvent le manque de communication transversale ne permet pas aux responsables d’équipe d’arriver à comprendre la source des conflits, et par conséquent, ils ne peuvent pas mettre en place des mesures préventives.
Pour cela, travailler avec une logique de brainstorming permet de créer un espace de réflexion collective et échange, dans le but non seulement de trouver des solutions adéquates à chaque problématique, mais aussi de créer des dynamiques communicationnelles entre les différents équipes ou services d’une organisation.
La méthode du post-it : une approche collective qui stimule la réflexion, la coopération et la confiance.
Cette technique de brainstorming, à la fois structurée et très participative, permet d’animer des sessions de travail et d’aborder des sujets complexes en impliquant l’ensemble des acteurs concernés.
L’objectif est de donner à chacun la possibilité de partager ses idées, et de permettre au groupe de visualiser les différents points de vue sur une même question. Cette logique permet aux participants non seulement de s’exprimer librement dans un cadre optimal d’écoute et réflexion, mais aussi de construire l’adhésion à partir de la discussion.
Pour bien réussir cette technique, il faut respecter trois règles de discussion : rester concis, laisser aux autres participants le temps de s’exprimer, et signaler que l’on n’est pas d’accord avec une idée, en donnant ses raisons.
Plan d’actions : pour y arriver, que faudrait-il faire ?
Prenons un exemple concret que nous avons vécu avec une enseigne française de grande distribution internationale qui a fait appel à nos services en 2016 : après des problèmes de grève suite à un cas de présupposé harcèlement moral et d’une communication interne très dégradée, l’Institut IEDRS a travaillé d’abord de façon curative avec l’ensemble des acteurs de cette entreprise, pour après les accompagner dans une démarche d’amélioration des relations sociales avec un objectif principal : remettre l’humain au cœur de l’entreprise.
Les consultants formateurs d l’IEDRS ont suivi la méthode du post-it pour trouver avec l’ensemble des salariés de la société des solutions sur mesure à leur problématique. D’abord ils posent des questions successives pour guider les participant à la réflexion, dans l’objectif d’aider à établir au groupe de travail un plan d’action qui définit qui réalise quoi, quand, et avec qui pour concrétiser les différentes propositions.
Etant donné que ce sont les propres collaborateurs qui arrivent collectivement à trouver des solutions, ce travail permet d’acter des décisions et de mettre en place des règles de vie agréées par l’ensemble de l’équipe.