En tant que dirigeant, quelle est votre préoccupation première ? La qualité de vie au travail de vos salariés ? Soyons honnêtes, même si vous pouvez sincèrement vous en souciez, que devient la qualité de vie au travail s’il n’y pas de travail.
En tant que salarié, si vous n’étiez aucunement indemnisé pour le travail que vous faites, la qualité de vie au travail ferait-elle toujours partie du top 3 de vos préoccupations ? Soyons honnêtes, la qualité de vie au travail c’est bien, mais avec un salaire c’est mieux !
Quel est le point commun entre ces deux situations ? Dans la première il est une évidence que chaque employeur connaît… le travail vient du client. Dans la seconde situation, vous salarié, finalement votre salaire ne proviendrait-il donc pas de ce même client ?
L’adage du « client est roi » peut faire sourire, irriter, mais pourtant sans client pas de chiffre d’affaire. Aujourd’hui, la concurrence est rude, grandes et petites structures veulent toutes tirer leur épingle du jeu à coup de budget de communication élevé, de productivité exacerbée « aller plus vite pour produire plus »… Pourtant vous pourrez produire plus, vous pourrez dépenser en communication autant que vous voulez, si le client n’est satisfait ni par le produit, ni par le service ou encore par l’entreprise, croyez-vous vraiment en sa fidélisation ?
La vraie question à se poser est la suivante : comment gagner et fidéliser le client ?
La réponse ? En lui apportant du plaisir ! Le produit doit lui en transmettre, le service également et les personnes qui le vendent tout autant !
Jusqu’à présent les entreprises se focalisent sur le produit, le service, en pensant que cela suffit, la réalité c’est qu’un bouche à oreille, un buzz, une information virale sont aujourd’hui des outils puissants, qui ne s’achètent pas, parce qu’elles viennent d’un élément que l’on ne maîtrise pas, l’homme, et plus particulièrement son émotionnel.
Par conséquent, un client heureux saura communiquer gratuitement. Le rapport avec le développement de la qualité de vie au travail ?
Un salarié qui transmet son bien-être, un état d’esprit positif, un sourire, une voix enjouée, c’est une personne qui aura une communication apaisée, non-violente, directe, une empathie nécessaire à la satisfaction client. Ainsi tout à chacun entre dans le cercle vertueux de la productivité, de la performance.
Et si pour aboutir à la satisfaction « client », il ne fallait pas commencer par la satisfaction « salarié ». Est-il si difficile à imaginer que l’un ne va pas sans l’autre… la question que vous devriez peut-être vous poser est de savoir si vous êtes vous-même un client fidèle de votre entreprise ? Et si non pour quelles raisons ?