Le management bienveillant devient un élément clé pour la performance des entreprises, mais comment se traduit-il ?
La bienveillance est une manière de manager qui favorise la communication, la créativité et l’engagement de ses collaborateurs. Pour développer ce type de management et garantir sa pérennité, il faut avoir une vision à long terme et une culture d’entreprise tournée vers l’humain. La bienveillance est un choix de l’organisation qui doit impliquer l’ensemble des collaborateurs.
Le management dit « par la terreur » peut paraître plus rentable : une personne qui travaille sous la pression d’une figure autoritaire, va être productive en raison de la peur d’être sanctionnée, voire de perdre son activité. Pourtant cette gestion de l’humain, basée sur la rentabilité, démotive l’individu, diminue son engagement, entraîne des maux physiques et psychologiques et souvent oublié, nuit à l’image que l’entreprise véhicule en interne et en externe. Le management bienveillant permet à l’individu de trouver du sens à son travail, de disposer d’une certaine autonomie, de se sentir impliqué, développant ainsi des émotions positives ; et par conséquent une performance de qualité.
La communication et l’écoute active : des éléments clés du management bienveillant
Des nombreux salariés reprochent que leur manager ne les considère pas, ne cherche pas à les faire progresser, ne leur fait aucun retour. Par conséquent, beaucoup s’interrogent : pourquoi chercher à bien faire son travail ?
Un manager doit pratiquer l’écoute active et être en position de comprendre ce qui entraîne les personnes vers des pertes de motivation, voire des situations conflictuelles, de comprendre l’importance de l’aspect émotionnel lié aux conflits et être en mesure de traiter et prévenir le mal-être au travail. Il ne doit pas seulement entendre ce que les autres disent, il doit également comprendre ce qu’ils tentent d’expliquer et voir ce qu’ils ne disent pas. Le manager bienveillant n’est pas un surhomme, il tend seulement dans l’exercice de sa mission à combiner humanisme et performance.
La pertinence des techniques et outils du médiateur
Quand on parle de médiation on pense souvent à la résolution de différends entre deux parties confrontées. Cependant, il est tout à fait possible sans être ou devenir médiateur d’utiliser la trousse à outils du médiateur. Le médiateur, avant tout est un expert de la communication, afin de renouer le dialogue et d’apaiser des tensions entre individus.
Au sein de nos formations, nous sommes heureux de constater de plus en plus de managers qui prennent conscience que communiquer, prendre de la hauteur, du recul, que gérer son émotionnel, et celui de ses collaborateurs n’est pas inné. Il est tout à fait possible d’avoir une sensibilité particulière à autrui, de se sentir dans l’empathie, mais c’est tout à fait autre chose que de comprendre pourquoi, afin de prévenir des situations conflictuelles.
Exemple de Muriel K., responsable du service administratif d’un cabinet d’audit international. Elle a suivi la formation Consultant Médiateur pour disposer des outils qui lui permettent d’avoir une communication plus efficace avec son équipe, favoriser un dialogue constructif et préserver la qualité des relations entre ses collaborateurs.
« Je gère une grande équipe dans le cadre de mon travail et les conflits sont récurrents. Depuis que j’ai intégré les outils du médiateur dans mon domaine de compétences, j’arrive à mieux désamorcer les tensions et développer des relations sociales apaisées au sein de mon équipe. »
Se former aux outils du médiateur, participe au développement du « mieux travailler ensemble ». Les compétences du médiateur sont finalement universelles, adaptables à toutes activités professionnelles. Cependant, la maîtrise de cette discipline n’est pas innée, elle s’apprivoise et se maîtrise.