depuis que le compte pénibilité a été lancé officiellement, nous entendons de partout des commentaires assassins sur cette nouvelle mesure : usine à gaz, document ingérable, monstruosité administratives…etc.
Pourtant ce texte a été étudié , analysé dans le but de permettre de prendre en compte, pour la retraite entre autres des éléments factuels concernant des postes à risques et contribuant à l’altération de la santé des travailleurs.
Cela part toujours d’un bon sentiment, d’une bonne intention et puis flop et reflop, le texte sort , est ce précipité? est ce un effet d’annonce?, il n’empêche que dès sa sortie ce ne sont que volées de bois verts à son endroit.
Même le ministre en vient à considérer qu’il serait important de l’alléger :
lire l’article du monde :
https://www.lemonde.fr/politique/article/2015/04/10/compte-penibilite-rebsamen-seme-le-trouble_4613547_823448.html
à ne plus rien y comprendre, finalement le compte pénibilité va se réduire comme peau de chagrin et devenir un document exsangue de ce qu’il devait être, ce qui fait déjà le tôlée chez les syndicats, considérant que c’est une fleur pour le patronat.
Belle démonstration de ce que nous appelons la mise en oeuvre concrète et effective du dialogue social à l’état pur .
Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et pour qu’il en soit ainsi, il faut à l’évidence utiliser les outils du dialogue social: concertation- écoute -traiter les conflits- apaiser les relations-décrire le besoin-énoncer les ressentis-proposer des solutions-définir les avantages pour les uns et pour les autres.
Une formation au dialogue social avec un soupçon de qualité relationnelle, deux doigts d’écoute active et une bonne cuiller de compréhension des situations conflictuelles serait du meilleur usage pour nos responsables politiques et ainsi nous éviterions….les conflits.