Le 8 mars célèbre la Journée Internationale des Femmes dans de nombreux pays à travers le monde. Officialisée par les Nations Unies en 1977, cette journée trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote.

Même si plus de 70 années se sont déjà écoulés depuis que en 1945 la Charte des Nations Unies a affirmé le principe de l’égalité entre les femmes et les hommes, en 2017 encore, « le sexisme pourrit la vie des femmes ». Et c’est Laurence Rossignol, la ministre des Familles, de l’Enfance, et des Droits des femmes, qui le dit.

« C’est quoi cette Barbie qui vient d’arriver dans le service ?» ou « elle est pire qu’un homme» sont des remarques qui ont leurs origines sur des attitudes et comportements fondés sur des stéréotypes de sexe. Même si ces phrases, qui sont bien intégrées dans notre vocabulaire et sont en apparence anodines, ont pour objet, de façon consciente ou inconsciente, de délégitimer et d’inférioriser les femmes.

Sexisme au travail

Le dernier mois d’octobre, le Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social en partenariat avec le Ministère des Familles, de l’Enfance et des Droits des Femmes a réalisé le lancement du kit : « Agir contre le sexisme au travail » pour informer les entreprises des actions menées par le gouvernement.

L’objectif de ces actions est de « faire évoluer les comportements ainsi la loi relative au dialogue social et à l’emploi du 17 août 2015 a introduit l’interdiction des agissements sexistes dans le code du travail. La loi relative au travail à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours est allée plus loin. Elle oblige les entreprises à rappeler l’interdiction des agissements sexistes dans leurs règlements intérieurs. Elle prévoit que les risques liés aux agissements sexistes font désormais partie intégrante du champ des mesures de prévention incombant à l’employeur. Elle donne au CHSCT un rôle dans la prévention des agissements sexistes. » résume Myriam El Khomri.

Aider les entreprises à comprendre les phénomènes liés au sexisme pour mieux les prévenir conformément à la loi avec les obligations et les devoirs de l’employeur c’est une des missions de l’IEDRS. Car développer la qualité de vie au travail c’est aussi agir contre le sexisme au travail.

(Credit photo Freepik)

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